Pas de problème

La dernière semaine de mars a été extrêmement éprouvante pour moi. C’est l’une des raisons pour lesquelles le blog, les pages Instagram, Facebook, Spotify et YouTube ont été assez silencieux ces derniers temps.

Mais, au milieu de tout ça, alors que je me demandais comment est-ce que j’allais pouvoir faire tout ce que j’avais à faire, quelque chose de simple s’est passé, et je voudrais te le partager. 

Je me suis réveillée le premier dimanche d’avril avec un mal de tête terrible, et des travaux à terminer pour la fin du semestre. J’étais au programme de service auprès des ados, alors j’y suis allée, déterminée à servir mon Dieu et ces ados avec tout ce que j’avais.

En arrivant à l’église, je me rends compte que je suis la seule de l’équipe sur place. Ma tête me faisait toujours souffrir, bref, honnêtement, rien n’allait. J’avais l’impression de porter le monde sur les épaules.

Au milieu de notre temps avec nos ados, une autre responsable arrive (les transports en commun n’étaient pas en notre faveur ce jour-là) et tout s’est bien passé en soi. Le problème qui s’est posé, c’est qu’après ça, j’ai découvert qu’elle était chargée de faire à manger pour 25 personnes pour notre réunion de jeunes après le second culte. 

Je savais que je ne pouvais pas la laisser faire cela toute seule, alors je l’ai aidée. Nous avons fini 30 minutes avant la fin du culte en question, nous y avons assisté et nous sommes retournées nous occuper du repas.

Pendant tout ce temps, ma douleur ne m’avait pas quittée. J’étais épuisée, j’ai mangé avec mon groupe de jeunes, dans l’intention de rester pour notre réunion de jeunes, mais tout mon corps me disait que c’était impossible.

Alors, j’ai choisi de rentrer à la maison. C’est là que tout a basculé.

J’ai demandé pardon à mon pasteur, je lui ai dit que je ne pouvais vraiment pas rester parce que je ne tenais plus et il m’a répondu en deux mots (en anglais)

“Ne t’inquiètes pas” ou “Pas de problème”. (Je ne me souviens plus exactement, et tu comprendras pourquoi dans une seconde)

La vérité, c’est que c’est exactement ce dont j’avais besoin.

Alors, sur mon chemin du retour (qui a pris très longtemps à cause des travaux sur ma ligne du métro), j’ai à nouveau tout remis entre les mains de Dieu. Je Lui ai dit que je Lui faisais confiance et que je voulais compter complètement sur Lui et personne d’autre.

Et depuis ce jour, c’est comme si tout le poids que j’avais avait été déposé aux pieds du Dieu qui a envoyé son Fils mourir pour moi, porter mes péchés et mes fardeaux. Et je t’assure que je ne m’attendais pas à cela. 

Tous ces mots simplement pour t’encourager à ne pas prendre du poids qui ne t’appartient pas. Rappelle-toi de l’invitation que Jésus a faite. Je crois que tu l’apprécieras.

Do