Dieu et les cours

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Bonjour à tous,

J’ai voulu écrire ce témoignage pendant très longtemps. Et vraiment, j’insiste, ça fait longtemps ; ça fait quatre ans que j’ai commencé mes études et quatre mois que j’ai dit à Do que je voulais écrire ce témoignage. Et me voici, après tout ce temps, capable de te dire que j’ai fini (l’équivalent canadien de) ma licence.

Quand j’ai commencé ma première année d’université, j’étais un enfant de 18 ans qui pensait qu’il savait tout, qui croyait qu’il pouvait faire face à tout. Je finis en tant que jeune adulte de presque 22 ans, avec la réalisation complète que je ne sais rien. Et ça marche pour moi. Je n’ai pas besoin de la confiance et de la bravade que j’avais quand j’ai commencé l’université, parce que j’ai quelque chose de plus puissant que ça : la foi.

Chaque année de mes études a présenté un nouveau défi au travers duquel le Père m’a tiré. Ma première année, c’étaient anxiété et dépression, couronnées d’une grève de six mois. C’est là que j’ai appris à L’appeler à mon secours quand j’étais en détresse (Joël 4:32). Ma deuxième année, c’était une quantité de travail inhumaine ; et j’ai dû apprendre à me reposer dans Le Seigneur pour contrebalancer le tout (Psaume 73:32). Ma troisième année s’est concentrée sur la patience pendant que je travaillais diligemment pour mon diplôme : attendre Son temps dans Le Seigneur, étant donné qu’Il est le Maître des temps et des circonstances (Ephésiens 4:2, Daniel 2:21). Et, finalement, ma quatrième année - une que j’ai familièrement appelée “La Dernière Danse” - m’a forcé à persévérer pendant l’année la plus dure de ma vie académique (Hébreux 12:1) et la COVID-19. Croyez-moi, il était temps d’arriver à la fin.

Alors, appellez-Le. Reposez-vous dans Sa présence. Soyez patients et dans Son temps. Persévérez dans l’effort.

Je ne m’attendais pas à être là où j’en suis aujourd’hui, surtout quand je suis entré dans mon université pour la première fois. Le Père a vu que j’étais seul, et m’a donné des amis. Le Père a vu que j’étais fatigué et m’a donné du repos. Il a aussi vu que j’étais ridicule parfois et m’a donné des leçons qui étaient dures en elles-mêmes. Et c’est pas grave, car mon histoire ne me glorifie pas, elle Le glorifie, Lui. Tous les jours.

Même si je ne marche pas sur l’estrade avec le reste de ma promotion à cause d’une certaine pandémie mondiale, je saurai que mon Père a marché avec moi chacun de mes jours à l’université. Il ne m’a pas laissé ou abandonné, parce qu’Il m’a aimé.

Alors, si cela sert plus ou moins comme discours de valédictorien, que ce soit mon témoignage. Je sortirai de ma maison loin de la maison avec un Baccalauréat en Arts, une majeure en Histoire et une mineure en Anglais (pour les européens : une licence en Histoire avec un complément en Anglais- je crois?), complimenté d’un certificat de bilinguisme. Mais, plus important, en m’accrochant au Père plus que jamais, car Il m’a délivré de mes ennemis et m’a porté sur le chemin de la droiture !

Que toute la louange Lui revienne,

Bien à vous,
Eli

PS: Au moment où vous lirez ce témoignage, il ne me restent que quelques semaines avant que je ne retourne à l’école pour commencer (l’équivalent Canadien de) l’ESPE (l’école des enseignants), je vais profiter de mes presque-vacances d’été. Avec tout mon amour et mes bénédictions. À bientôt !

Note de la traductrice : certaines précisions ont été apportées pour avoir un maximum de sens dans un contexte européen. Cependant, il peut y avoir des maladresses. J'en suis désolée!

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