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La fin de l’année 2019 me promettait une année 2020 géniale. J’ai terminé l’université en août et commencé un travail incroyable un petit mois après avoir reçu mon diplôme. D’un seul coup,mon temps n’était plus dominé par les essais. Frantastique.

Les derniers mois de 2019 étaient une vraie célébration et je m’attendais à ce que 2020 continue dans le même élan.

Au lieu de cela, Dieu m’a fait m’humilier et grandir.



Je chérissais les succès sur la base de qui pouvait les voir (et les envier). En privé, je vivais dans la honte. Beaucoup de honte.

Je dirigeais la louange pour le groupe de rétablissement d’addictions de mon église tout en me débattant avec une addiction. Plus je me sentais sale, plus je tendais vers l’image creuse d’excellence. Mais je n’étais pas satisfait de cet état.

2020, c’est l’année où je me suis promis que je laisserais Dieu me guérir, L’appeler pour qu’Il m’aide à fermer le fossé entre l’image que je montrais et la personne que j’étais. Je voulais qu’Il me répare, mais j’avais besoin qu’Il le fasse selon mes termes : rapidement et discrètement, avant qu’on ne puisse en voir les fissures au sein de l’église.

Ce n’est pas ainsi que cela a marché.

En février 2020, au travers du tiraillement du Saint Esprit et de l’encouragement d’un ami cher, j’en suis arrivé à la conclusion que si j’étais incapable de combattre mon péché, la moindre des choses à faire, c’était de céder à Son appel à la confession. Cela voulait dire être honnête avec les employés de mon église au sujet de ma lutte.

Donc je l’ai fait. J’ai préparé une rencontre avec un pasteur avec lequel je n’avais pas eu la plus facile des relations, avec l’intention d’être complètement vulnérable avec lui.

Une heure dans notre rencontre, j’ai envoyé un message à mon ami pour le mettre au courant. Je ne pouvais pas le faire, j’ai cité toutes les raison que je pouvais trouver : je m’en chargerais seul, ou je lui dirai plus tard.

Sa réponse a été :
“Hey, n’abandonne pas. Rappelle-toi que le sacrifice en vaut la peine. Ne te donne pas l'opportunité de faire demi-tour; Dieu t’a mené jusqu’ici et Il ne te laissera pas tomber. Rappelle-toi qui t’a appelé à le faire ! C’était le Créateur de l’univers et celui qui t’a formé intentionnellement pour Sa voie. Il ne pourra jamais te laisser glisser entre Ses mains si tu fais ce qu’Il te demande.”



Finalement, j’ai tout expliqué au pasteur - avec une voix tremblante et.... Rien ne s’est passé. Je n’ai pas été expulsé de l’église et on en a en fait jamais reparlé. Mais dans ma soumission, Dieu m’a montré que Sa grâce accomplissait Sa promesse faite en 1 Jean 1:9:

“Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité.”

Quelques semaines plus tard, j’ai fait ce que je m’étais débattu à faire pendant plus de 3 ans: je me suis libéré. Facilement, sans douleur et pour de bon.

La montagne qui m’avait regardé fixement pendant des années a fondu de haut en bas, juste comme ça, au moment où j’ai tourné les yeux du défi devant moi vers le Seigneur pour me concentrer sur ce qu’Il avait demandé de moi.

2020 a été une des années qui m’a montré l’image la plus claire de la fidélité de Dieu. Il s’est révélé quand j’ai arrêté de me préoccuper de ma perfection extérieure et quand j’ai cherché à vivre cette relation d’obéissance fondamentale.

2020, c’était mon année de liberté.

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